Quatre spectacles en un et faire rire (et sourire) le public, voici un défi de taille colossal pour la Confrérie des Jardins ! Autour de Gérard Demierre, c’est toute une équipe de créateurs professionnels et amateurs formés lors de stage qui s’est mise en place pour tenir le défi. « On n’est pas là pour rire… » S’écrie le clown blanc, Monsieur Loyal. « … Mais pour faire rire !!! » lui rétorque l’Auguste au nez rouge sur la scène principale. Les 600 spectateurs sont ensuite séparés en trois groupes, chaque groupe se déplaçant dans un nouveau lieu scénique, accompagné par des volatiles montés sur échasses et des mamies coquines. 

Sous un véritable chapiteau (que la Confrérie est allé cherché en Belgique), c’est le cinéma muet où tout est décliné en noir et blanc, en poésie, tendresse et sourire.

Autour de la cage aux singes appelée singeodrome, sous les costumes desquels les acteurs suent sang et eau en plein mois d’août, l’heure est à l’humour noir pour une satire du monde. Qui est le plus ridicule en définitive : le primate à l’intérieur ou à l’extérieur de la cage ?!

La Pouponnerie enfin, dans laquelle des bébés clowns sortent d’une chaîne de montage et sont ensuite incapables de réussir les numéros pour lesquels ils ont été fabriqués, est le royaume du burlesque et du grotesque.

On l’aura compris : ce spectacle est un pont, enfin, est sous un pont entre le théâtre et le cirque, entre le cirque et le music-hall, rêve d’un enfant appelé Gérard Demierre. Et le rêve fut largement partagé par la polpulation d’ici et d’ailleurs.

Conception et création: Gérard Demierre, Florian Sapey, Cédric du Bois et le groupe de création issu de stages de formation financés par le Fonds Michel Schindelholz

Texte: Thierry Meury

Metteur en scène: Gérard Demierre

Scénographie: Josy Simon 

Musique: Bernard Nussbaumer 

Décors: Joël Joliat 

Costumes: Sonia Schindelholz