Moutier côté Jardins: Richard Chèvre

Direction de l’orchestre

Passionné par les instruments à vent, Richard Chèvre en joue depuis son plus jeune âge ; il a perdu ses dents de lait en soufflant dans sa première trompette… Il joue du cornet et du bugle à l’Ensemble de cuivres jurassien depuis bientôt trente ans. Ce mécanicien-électricien de formation est l’employé communal de Movelier. Il y vit avec sa femme et leurs deux enfants – tous les trois sont également sur scène cette année. Il dirige l’orchestre des Jardins pour la troisième fois : « Cela représente beaucoup de travail de préparation, mais au moment des spectacles, l’ambiance est top ». Pour les arrangements des morceaux, le chef d’orchestre a pu compter sur les compétences de deux autres musiciens talentueux, Manon Rais et Robin Marquis.

Une personnalité:

« Mon épouse. Elle me stimule »

Une chanson :

« L’heure exquise », de Reynaldo Hahn

Signe particulier:

répare tout ce qui lui tombe sous la main; retape actuellement un vélomoteur avec son fils, après l’avoir complètement démonté

Moutier côté Jardins: Bertrand Steullet

Directeur du chœur

« Cette année, il y a plus de chorégraphies avec le chœur et davantage de chants à texte. C’est un peu plus compliqué », commente le directeur du chœur des Jardins, qui en est à sa quatrième participation. Fort d’une expérience de direction auprès du chœur mixte de Corban depuis bientôt quarante ans, Bertrand Steullet a affûté sa baguette. Il sait aller chercher le meilleur de ses choristes pour un résultat musical de qualité. Il s’efforce d’apporter une expression aux œuvres interprétées, tout en nuances et en sensibilité. 

Ce père de deux enfants adultes, spécialiste qualité dans l’horlogerie, vit à Corban avec son épouse Valérie, également choriste aux Jardins. Il joue de l’euphonium avec Les Echos du Val Terbi depuis 1980.

Deux endroits dans le Jura :

le pâturage de la Chèvre, au-dessus de Montsevelier et la montagne en face de ma terrasse, le Plainfayen

Une personnalité:

« Le compositeur et directeur fribourgeois Pierre Huwiler parce qu’il a amené un style variété dans les chœurs »

Signe particulier:

pour se vider la tête et rester en forme, cet adepte de course à pied arpente les sentiers du val Terbi qu’il connaît comme sa poche

Moutier côté Jardins: Maxime Beltran

Mise en scène

« C’est une magnifique opportunité de concevoir des spectacles comme ceux des Jardins. On dispose de moyens professionnels de création: technique, décors, costumes… Les participants viennent d’horizons multiples, avec des compétences différentes, et pourtant, au moment du spectacle, ils forment un groupe homogène, une communauté: je trouve cela fascinant ». Maxime Beltran est le second metteur en scène de « Moutier côté Jardins ». Après des études universitaires en gestion d’entreprise et en ressources humaines, ce Poitevin a choisi la vie d’artiste. Il collabore depuis une vingtaine d’années avec Benoît Roche dans l’écriture et la mise en scène. Devenu professionnel des arts de la rue, qu’il pratique avec passion, il est également chanteur grégorien.

Pour moi, le Jura, c’est :

un endroit bien sympathique où j’ai eu la chance de croiser ma compagne.

Un livre:

« L’Origine », de Marc-Antoine Mathieu.

Signe particulier:

un tour du monde de dix-huit mois. « Ça m’a rendu plus intransigeant par rapport à nos comportements d’Occidentaux que je trouve insouciants. »

Moutier côté Jardins: Benoît Roche

Écriture et mise en scène

« J’étais à Moutier le 18 juin 2017, c’était fou, il y avait une telle énergie ! On a envie de la faire à nouveau ressentir au public à travers ce spectacle qui traverse près de 2000 ans d’histoire… »

Metteur en scène, auteur, décorateur, costumier et éclairagiste, Benoît Roche travaille dans le monde du théâtre depuis une quarantaine d’années. Diplômé des Arts décoratifs de Paris, le Poitevin né à Cluny a notamment collaboré avec Charles Aznavour, Alain Souchon et Francis Cabrel. Il s’est spécialisé dans la réalisation de spectacles historiques et musicaux comprenant des centaines de choristes et d’acteurs sur scène – il en a plus de 70 à son actif. En Suisse romande, Benoît Roche a œuvré avec Pierre Huwiler et Blaise Héritier et a créé en 2008 « La Fête du blé et du pain » à Echallens et le spectacle symphonique « Ponteo » à Fribourg en 2014, avec près de 400 choristes et 50 musiciens.

Pour moi, les Jardins, c’est :

une grande famille qui évolue 

Une personnalité:

Léonard de Vinci, « un génie précurseur »

Une chanson:

« J’aimerais changer les couleurs du temps », de Guy Béart

Moutier côté Jardins: Jean-Louis Rais

Écriture

C’est à lui qu’on doit l’idée originale des Jardins… C’était en 1989, pour commémorer les 700 ans des lettres de franchises de Delémont délivrées par le prince-évêque Pierre Reich de Reichenstein, qui faisait de Delémont une ville. Jean-Louis Rais est le co-scénariste de ces fameux « Jardins de la Liberté », puis il écrit les deux spectacles suivants : « Les Jardins de la Paix » en 1993, et « Les Jardins de la Vieille » en 1997. 

Homme de culture et d’histoire, ancien enseignant au Collège, conservateur au Musée d’art et d’histoire, pilier de la troupe de théâtre amateur des Funambules, l’octogénaire delémontain s’est une fois encore attelé à l’écriture d’un spectacle des Jardins: « J’ai écrit la première partie de la pièce. Je suis fasciné par la légende jurassienne, ses forêts et ses pierres, ses chemins et ses chapelles, ses fées et ses druides, ses sorcières et ses saints. Je reste émerveillé par Moutier qui, riche de sa Bible, a été dès le Moyen Age le cœur et le rassembleur du Jura. »

Un endroit dans le Jura :

la vieille ville de Delémont

Une chanson:

« L’hymne à l’amour », d’Edith Piaf

Signe particulier :

88 ans

Répétition du 19 juin 2022

Nous sommes bientôt prêts! Voici quelques images de la répétition du 19 juin, qui a eu lieu sur la grande pelouse de l’École professionnelle artisanale, rue de la Jeunesse à Delémont, où sera joué notre spectacle à la fin de cet été.

Salutations au soleil.
Ça swing par 37 degrés.
Chant à l’ombre.
Ballet aérien sous les encouragements de Maxime.
Instants de répit.
Ne pas s’emmêler les pinceaux.
Le ciel nous tombe sur la tête.
Instants de répit.
L’attente.
Mais qui sont ils.
Echassier devant Ursanne.
Le côté sombre de Bertrand.